Chapitre 43

 Alix, Bobby et Rudy…

Luna et Fred quittent ce quartier riche pour aller presque à l’autre bout de Paris vers Les buttes Chaumont. Dans le métro, une jeune fille les reconnaît.

-         Bonjour Fred.

-         Alix mais qu’est-ce tu fais là ?

-         Je suis dans un foyer avec des enfants un peu comme moi.

-         Et ça te plait ?

-         Boff !

-         Ce n’est pas très joyeux quoi.

-         J’aurai espérer mieux.  Luna, elle ne m’a pas vu ?

-         Je crois qu’elle dort… Luna, Luna !

-         Qu’est-ce qui se passe ?

-         Regarde qui est là.

-         Alix !

-         Oui, c’est moi.

-         Comment va ta maman ?

-         Comme si, comme ça !

-         C’est tout !

-         Ben oui ! elle regrette de s’être mal conduite avec toi, Fred,  elle s’en veut !

-         C’est vrai !

-         En réalité, c’est plus compliqué que ça !

-         Explique-toi.

-         Elle s’est faite manipulé par des gens qui travaillent à Phénicie.

-         Charles Frémont !

-         Entre autre mais pas seulement. Elle a travaillé Phénicie comme femme de ménage et les gens qui travaillent là-bas l’aurait menacée.

-         De quoi ?

-         C’est pour une histoire d’argent mais elle ne m’a pas bien expliqué, elle n’est pas clair sur ce sujet.

-         Je ne veux pas t’embêter avec ça Alix, tu n’y es pour rien.

-         Raconte nous plutôt ce que tu deviens ?

-         Ben ! rien… mais qu’est-ce que vous faites ici à Paris ?

-         On vit chez mes parents.

-         Ah ! bon ! toutes les deux !

-         Mais ils ne sont pas là.

-         Peut-être qu’on reverra alors !

-         Ou peut-être pas, on va sans doute pas tarder à revenir au Mistral.

-         J’aimerai tant revenir à Marseille. J’ai tant de bons souvenirs.

-         Je vais descendre à l’arrêt suivant.  Je te donne une carte où est marqué l’adresse de mon foyer, ca me ferais tant plaisir de vous revoir.

-         A bientôt Alix, bon courage.

-         Bonne vacances alors !

Pendant la nuit, Luna entendit du bruit. Elle trouva Fred dans le couloir évanoui. Elle lui tapa doucement sur la joue.

-         Fredou, réveille-toi, C’est Luna.

-         Qu’est-ce qui se passe ?

-         Tu as fait un mal aise.

-         J’ai mal au ventre.

-         Viens, ne reste pas là, tu vas attraper froid.

-         J’ai mal au ventre, attend, laisse-moi.

Fred va vomir.

-         Tu es malade, pas de chance alors !

-         Je suis fatiguée…J’ai besoin de dormir.

-         Je vais téléphoner au médecin.

-         Regarde sur le carnet des amis, sur la petite table du salon, il y a le numéro d’un médecin.

-         Reste au lit, je vais l’appeler.

-         Tu le feras demain, Luna, il ne sera pas là à 2 Heures du matin.

-         C’est Charlotte, elle t’a empoisonnée c’est ça ?

-         Je ne sais pas.

Fred fini par s’endormir bien au chaud dans le lit de Luna et elle s’est assoupie aussi finalement sur le canapé.

Le lendemain, Luna téléphone au médecin.

Le médecin arrive et ausculte Fred.

-         Alors qu’est-ce que j’ai ?

-         C’est rien, c’est juste une gastro.

-         Elle a fait un mal aise cette nuit, je me suis un peu affolé car elle a perdu connaissance.

-         C’est un mal aise vagal.

-         Et qu’est-ce qui faut faire ?

-         Il faut beaucoup de repos surtout. Je vais vous donner des médicaments. Il ne faut pas manger des fruits et des légumes pendant quelques jours. Vous devez manger surtout des féculents, du poisson, de la viande bien cuite, des yaourts surtout ne pas manger trop gras. Il faut boire énormément et vous verrez d’ici cinq jours, vous serez sur pattes.

-         Je vous dois combien ?

-         50 Euros.

-         Mon carnet de chèque se trouve sur la grande table du salon est-ce que tu pourrais aller le chercher s’il te plait Luna ?

-         Tiens !

-         Merci.

-         Au revoir docteur.

-         Au revoir mesdames.

 

-         Je vais faire les courses et je passerais à la pharmacie pour toi.

-         Merci Luna.

Luna revient des courses et arrive accompagner d’un chien.

-         Luna c’est quoi ce chien ?

-         Il m’a suivi et je n’ai pas su m’en débarrassé.

-         C’est sympa, tu as pensé à moi.

-         Pourquoi dis-tu ça ?

-         Il me tiendra compagnie quand tu sortiras faire un tour.

-         Il faudra bien que je le ballade de tems en temps.

-         Tu as acheté à manger pour lui.

-         Il m’a suivi après que les courses furent terminées.

-         Et comment s’appelle-t-il ?

-         Je ne sais pas.

-         Il à un collier, il a peut-être un nom écrit dessus.

-         Il s’appelle Bobby et il appartient à un habitant du Mistral.

-         C’est curieux cette histoire mais à qui il pourrait appartenir ?

-         Je ne sais pas.

-         Cherchons un peu, à Nathan !

-         Non ! Je pense que c’est quelqu’un qui rode dans Paris.

-         A nos recherches ! Guillaume !

-         Ce n’est pas impossible !

-         Je vais me recoucher, je suis fatiguée

Le chien en profita pour sauter sur le lit et il lécha Fred partout sur la figure.

-         Ah non ! Alors ! laisse-moi tranquille ! Bobby ça suffit maintenant tu descends !

-         Bobby te fais des amours ?

-         Oui !

Luna prit Bobby dans ses bras et ferma la porte de la chambre. Elle mit de l’eau pour le chien et fit à manger. Bobby était un bichon maltait très vivant, intelligent mais têtu comme un bourriquot. Soudain, il se mit à aboyer et cela réveilla Fred.

-         De toute manière, il est midi, on va manger, tu as faim ?

-         Je me sens mieux. C’est génial que tu t’occupes de moi.

-         Si tu n’abuse pas trop de ma gentillesse, ça ira !

-         Je me sens bien avec toi.

-         Moi aussi et j’aime bien jouer aux infirmières !

-         Pour dis-tu ça ?

-         Comme ça !

-         Tu comptes faire quoi cet après-midi mon garde malade ?

-         Je vais aller acheter des Friskies pour Bobby et j’irai aussi le  promener.

-         Il sera heureux alors !

-         Et toi ?

-         Je vais essayer de lire et si je n’arrive pas, j’écouterai ma musique.

Le portable sonne.

-         Allo !

-         C’est Mirta, je te téléphone au sujet de Rudy, Luna n’est pas là ?

-         Attends ! je te la passe, c’est ta maman, Luna.

-         Maman mais qu’est-ce qui se passe ?

-         Rudy est dans tous ces états, je ne peux pas le calmer, je ne sais pas comment m’y prendre avec lui. J’ai l’impression qu’il se drogue, tu ne pourrais pas venir à son aide.

-         C’est un peu embêtant, Fred est malade.

-         Ah bon ! et qu’est-ce qu’elle a ?

-         Ce n’est pas très grave mais elle ne peut pas sortir !

-         J’ai peur de lui en ce moment.

-         Et qu’est-ce qui fait ?

-         Il est en crise. Je ne l’ai jamais vu comme ça. Quand j’essaie de lui parler, de le raisonner, il m’agresse. C’est affreux ! Les habitants du Mistral se plaignent de lui.

Rudy est dans sa chambre et fait un boucan d’enfer. Il casse tout et ca raisonne de partout même que ce bruit Luna l’entend au téléphone.

-         Tu entends Luna ?

-         Oui.

-         C’est comme ça toute la journée, je n’en peux plus.

-         On va trouvait une solution, je vais en parler à Fred.

-         Je ne peux plus le supporter ! je suis à bout !

-         Fred pense que ca serait bien qu’il vienne à Paris pour quelque jours !

-         Ah oui, ca serait bien ça !

-         Fred l’appellera dans l’après-midi.

-         J’espère qu’il ne va pas la rejeté.

-         Ne t’inquiète pas, elle trouvera les mots.

-         Tu me tiens au courant.

-         Oui maman.

-         Au revoir ma Chérie.

Dans l’après-midi, Luna s’en va promener Bobby qui est tout content de sortir. Pendant ce temps là, Fred reçoit un coup de téléphone de Margot lui expliquant qu’ils vont rester deux semaines de plus chez leurs enfants. Après, elle téléphone à Rudy. Fred l’invite à Paris mais au début, il est plutôt réticent. Il en veut à Luna et à Fred qu’elles soient partis aussi longtemps. Il ne veut pas les voir. Fred lui explique qu’elle n’a pas rencontré ses parents à Paris et qu’elles ne nagent pas vraiment dans le bonheur. A ces mots, Rudy décide de venir à Paris mais avec Nathan. Il raconte que le quartier du mistral à bien changer après leurs départs sur Paris. Fred se sent soulagé. Luna revient à l’appart. Il y a un silence très lourd entre elles. Luna fait à manger. A table, elles ne se disent pas un mot. Luna se sent agacé de ce silence éternel. Fred est sur le canapé et regarde la télé et Luna va l’éteindre et entame la conversation.

-         Fred ! Tu ne m’as dit un mot de toute la soirée, qu’est-ce qui se passe ?

-         Ce n’est pas toi, c’est Charlotte, je n’arrête pas de penser à ce qu’elle m’a fait !

-         Il ne faut plus y penser.

-         C’est facile à dire.

-         Tu as traversé des choses beaucoup plus difficiles dans ta vie, tu devrais tourner la page, pensé à autre chose.

-         Tu sais ça m’a fait bizarre quand j’ai découvert que la porte était fermer à clé. Je ne sais pas, elle aurait pu me le dire oralement qu’elle partait en Australie avec son copain, j’aurai compris mais là, excuse-moi mais j’ai du mal à encaisser.

-         C’est un coup tordu, je l’avoue. Moi, non plus, je ne comprends pas très bien pourquoi elle t’a fait ça.

-         C’est pourtant simple. Charlotte considère comme j’ai un handicap que je suis une enfant.

-         Tu as sûrement raison.

-         Heureusement que tu es venu vite sinon, elle m’aurait emmené de force en Australie, cette garce !

-         C’est vrai, je ne la reconnais plus Charlotte mais avant, elle était sympa avec toi mais que c’est-il vraiment passé pour elle ?

-         Maintenant, elle va avec ce connard d’Ivan, ca me….  .

-         Peut-être qu’Ivan la manipule.

-         Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse pour elle ?

-         Rien.  J’espère seulement qu’elle va se rendre compte qu’Ivan n’est pas un mec pour elle.

-         Tu en as déjà parlé d’Ivan avec elle.

-         Oui mais elle ne veut pas m’écouter.

-         Aller on en parle plus maintenant de cette histoire. Parlons d’autre chose.

-         Tu as pu joindre Rudy ?

-         Oui, il vient après-demain au train de 17 heures avec Nathan.

-         Pourquoi il vient avec Nathan ?

-         Rudy ne sent pas très forme pour venir tout seul. Il a besoin de compagnie.

-         Tu pourras  venir avec moi à la gare ?

-         Oui, je ne suis plus malade maintenant. J’ai une autre bonne nouvelle.

-         Laquelle ?

-         Mes amis, Christophe et Margot vont habiter quelques jours chez leur fille Elodie car elle vient d’accoucher d’un petit garçon.

-         Ca veut dire que l’appart, on va en profité un plus longtemps.

-         Oui.

-         C’est génial ! Comment s’appelle le petit garçon ?

-         Tu ne devineras jamais.

-         Rudy.

-         Guillaume.

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